Économie et entreprises

L’indice Idinvest Partners de l’envie d’entreprendre – Novembre 2018

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Sondage Viavoice pour Idinvest Partners, en partenariat avec Le Figaro,réalisé en ligne du 25 au 31 octobre 2018.

Échantillon de 5 002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1835 personnes ayant envie d’entreprendre.

Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération.

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Selon les entrepreneurs, les métiers de demain nécessiteront « savoir-être » et « savoir-faire » autant voire davantage que les « savoirs » classiques

Enfin une bonne nouvelle économique, au sein d’une conjoncture économique nationale et internationale plus morose : l’indice Idinvest Partners de l’envie d’entreprendre progresse au second semestre (407, +57 points) et retrouve quasiment son niveau qui était le sien au second semestre 2017.

Un résultat de bon augure, venant confirmer que la hausse des créations d’entreprisemesurée par l’Insee à la rentrée n’est pas un épiphénomène, mais bien plutôt une tendance durable, qui pourrait s’accentuer encore en 2019.

Or l’accompagnement de ces créations d’entreprise nécessitera à termes – outre la volonté et la vision des entrepreneurs – un marché du travail adapté à leurs besoins.

C’est dans ce contexte qu’Idinvest Partners et Le Figaro ont souhaité interroger la vision des entrepreneurs concernant les métiers de demain, avec des résultats allant àl’encontre de nombreuses idées reçues.

Un monde du travail de demain particulièrement incertain

Premier constat, qui n’est pas toujours réjouissant : les métiers devraient fortement évoluer dans les années à venir, voire pour certains pourraient pratiquement disparaître, si l’on en croit les perspectives des entrepreneurs.

Ainsi, les nouvelles technologies et les nouveaux modèles économiques bousculentaujourd’hui au moins un métier sur deux, à un horizon d’à peine 10 ans :

– Premier facteur de disruption : l’uberisation. Pour 52 % des entrepreneurs et 40 % des actifs, le développement croissant d’applications mettant en lien direct consommateurs et prestataires de services modifiera leur métier ou leur activité d’iciune dizaine d’années ;

– Autres facteurs majeurs d’évolution des métiers, l’intelligence artificielle (IA) et le « Big data » sont cités par respectivement 45 % et 42 % des entrepreneurs (mais aussi 42 % et 40 % des actifs de manière générale) comme des technologies qui modifieront très largement leur activité à terme.

– Enfin, d’autres technologies comme l’imprimante 3D (citée par 37 % des entrepreneurs), la robotisation (36 %) ou la voiture autonome (23 %) pourraient également avoir un impact majeur sur le marché du travail.

Certains métiers particulièrement menacés

Si près d’un métier sur deux est aujourd’hui concerné à moyen terme (10 ans), certains apparaissent particulièrement menacés :

–  Ainsi, 44 % des personnes souhaitant créer leur entreprise pensent que les métiers manuels pourraient « totalement » ou « en grande partie » disparaître avec le développement progressif de la robotisation ;

–  De même, ils sont 45 % à estimer qu’il n’y aura « quasiment plus de personnel dans les magasins » dans un futur pas si lointain ;

–  Enfin, 37 % d’entre eux pensent que le métier de chauffeurs de taxi ou de VTC pourrait disparaître « totalement » ou « en grande partie » d’ici une vingtained’années à peine, avec le développement de la voiture autonome.

Face aux nouveaux besoins économiques, l’école doit-elle continuer à être le lieu de la « connaissance » et des « savoirs » en priorité ?

Dans ce contexte, interroger les entrepreneurs sur ce qu’ils attendent demain en termes de compétences est crucial, à la fois pour lutter contre le chômage et pour le développement des entreprises, et donc de l’économie.

Et leurs attentes ne sont pas forcément celles que l’on attend : ainsi, parmi les compétences que les entrepreneurs recherchent en priorité pour demain, apparaissent en effet certains savoirs spécifiques – l’informatique, en tête des attentes avec 42 % de citations notamment, ou encore les langues étrangères, avec 26 % de citations – mais ce sont surtout les qualités humaines et comportementales, les « savoir-faire » et les « savoir-être » qui sont les plus cités : la créativité et l’imagination est une priorité pour 37 % des entrepreneurs, la flexibilité pour 30 % d’entre eux, les qualités relationnelles par 29 %, enfin le sens de l’initiative (24 %) et l’autonomie (22%)… autant de compétences qui devancent les connaissances plus classiques, enseignées en priorité àl’école, qu’il s’agisse des mathématiques (13 %), de la physique (7 %), de la biologie (11 %) ou de l’Histoire-géographie (3 %).

Or ces résultats ne sont pas anodins : d’une part car ils laissent entrevoir un monde du travail, peut-être pas si lointain, où créativité, flexibilité et relations sociales primeront sur le parcours scolaire ou universitaire. Mais aussi car ils réinterrogent notre relation aux savoirs et aux connaissances : si ceux-ci restent bien entendu utiles pour demain, ce sera bien davantage la capacité à s’approprier ces savoirs, à les utiliser à bon escient, qui primeront demain sur le seul fait de les posséder.

Une rupture économique et humaine, en quelque sorte, qui pourrait à terme révolutionner l’école comme les entreprises.

 

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François Miquet-Marty, Président
Aurélien Preud’homme, Directeur d’études

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Lire l’intégralité de l’étude

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