Ces opinions (pour le moins contrastées) ne signifient pas pour autant une adhésion aux politiques de la majorité. Au contraire, trois points de contestation ressortent :
– L’impact économique et social des ordonnances : 68 % des Français pensent qu’elles « favoriseront les licenciements », 60 % qu’elles vont accroître la précarité, et 52 % qu’elles ne favoriseront pas le dialogue social dans l’entreprise.
– La pratique du pouvoir : 53 % des Français pensent qu’Emmanuel Macron est « trop autoritaire et ne laisse pas de place à la contradiction ».
– La justice sociale : la baisse des aides au logement et la réforme de l’ISF ressortent comme les deux mesures les plus impopulaires de ce début de quinquennat (avec respectivement 58 % et 56 % de Français s’y opposant), laissant à penser que la
majorité aide en priorité les catégories les plus aisées pour 53 % de l’opinion publique.